Cet été, nous nous sommes lancées dans un défi dessin estival.
Du crayon tremblottant au « waouh, j’ai réussi à faire cela ! », il n’y a que des petits pas… et une large palette d’émotions : quelques moments d’impatience, on tire la langue en traçant ce trait, on a envie de tout rayer, de rouler la feuille en boule et la lancer bien loin, on sourit quand le trait est finalement pas si mal et… on se surprend, en redécouvrant son dessin le lendemain à penser : « tiens, il n’était pas si mal, finalement ! » Comme quoi, prendre un tout petit peu de recul, cela peut servir ! Et que de belles conversations avec l’entourage, curieux de voir le carnet de dessins s’étoffer chaque jour.
Au bout du parcours ? une cinquantaine de dessins, un peu de technique, et quelques freins levés. « Aie ! mes raquettes de ping-pong ressemblent à un oeuf au plat ! Je vais dessiner la table et le filet. Avec un peu de contexte, on devrait s’y retrouver. »
Nous avons appris à ne pas rayer un dessin après un trait imparfait et plutôt essayer d’en faire une composante d’un ensemble qui se tient, et qui fait même émerger la personnalité de celui / celle qui l’a tracé ! Et oui, on a beau « copier », en dessin, le style de chacun ressort très vite ! Faussaire doit être un métier bien difficile.
Pivoter sa vie professionnelle, c’est un peu comme un défi dessin. On tâtonne, on a envie de rouler la feuille en boule, par moments, alors on essaye un autre stylo et parfois, on se rend compte que ce qui nous semblait bon à jeter… peut finalement être réutilisé différemment… et servir le dessin. Chaque expérience et une opportunité pour avancer. Le carnet de dessins s’étoffe petit à petit, les micro-expériences s’unifient, et deviennent un tout cohérent. Alors on accepte les détours pour mieux se retrouver et prendre la mesure du chemin parcouru – bien que chaotique -. Ca donne envie de faire le prochain pas, en se respectant.
Et vous, prêt.e.s pour dessiner votre transition professionnelle ?
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